
Cette dernière semaine de mai a confirmé que la mobilité est plus que jamais au cœur des grandes mutations écologiques, économiques et sociales et des débats en France. D’un côté, l’enthousiasme pour le made in France s’est illustré par le succès de la nouvelle Renault 5 électrique, devenue la voiture la plus vendue dans sa catégorie, devant l’américaine Tesla. Un symbole fort, alors que se tenait à Versailles le sommet Choose France, réunissant les grands noms de l’industrie pour miser sur le territoire.
Dans cet élan, le salon Drive to Zero, prévu début juin, s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour les acteurs de la mobilité durable. Véhicules solaires, vélos cargos, bornes éco-conçues : les innovations s’enchaînent, portées par un objectif ambitieux — atteindre 7 millions de points de recharge d’ici 2030.


Mais la transition verte ne fait pas l’unanimité. Les zones à faibles émissions (ZFE) divisent, en particulier chez les plus de 55 ans et en zones rurales. Pourtant, les habitudes bougent : les Français se tournent de plus en plus vers les transports en commun, le vélo ou la location, pendant que les entreprises doivent, elles aussi, accélérer l’électrification de leurs flottes sous peine de sanctions dès 2027.

