Dans le monde ultra-compétitif des relations presse, décrocher une parution ne tient parfois qu’à une chose : la qualité du pitch. Pour un journaliste spécialisé dans la mobilité, qu’il couvre les innovations en transport, les politiques publiques ou les solutions de mobilité durable, chaque email reçu est en concurrence avec des dizaines d’autres. Et pourtant, certains messages captent l’attention, suscitent une réponse, voire débouchent sur une belle couverture médiatique. Un bon pitch n’est pas une présentation corporate. C’est un signal. Une accroche. Un contenu ciblé qui montre qu’on a compris le rôle du journaliste, son angle, son besoin d’info claire et vérifiée.
Alors, comment pitcher efficacement un journaliste mobilité ? Voici les 4 règles d’or à appliquer systématiquement pour maximiser vos chances de retombées.


Personnalisez (vraiment) votre approche
C’est la base, et pourtant, encore trop souvent négligée. Un bon pitch commence par une vraie personnalisation. Cela signifie s’intéresser au travail du journaliste : ses derniers articles, son angle de traitement habituel, ses centres d’intérêt professionnels.
💡 Exemple : « J’ai lu votre article sur les navettes autonomes en zones rurales, et je pense que notre solution pourrait vous intéresser dans cette continuité. »
Ce simple clin d’œil démontre que vous ne faites pas un envoi massif impersonnel. Vous montrez que vous comprenez le fil rouge de sa ligne éditoriale, et que votre sujet s’y inscrit naturellement. Le journaliste gagne du temps, vous gagnez en crédibilité.
Soignez l’accroche : l’info d’abord, l’entreprise ensuite
Un bon pitch commence par l’information la plus forte. Ce n’est pas le moment de vous présenter ou de dérouler un storytelling corporate : le journaliste veut des faits, vite.
❌ Mauvais départ : « Nous sommes une startup fondée en 2021, spécialisée dans la mobilité partagée… »
✅ Bon départ : « Une nouvelle plateforme permet aux villes moyennes d’optimiser les trajets domicile-travail via des données temps réel. »
Commencez par l’impact de votre innovation, son actualité, ou la tendance qu’elle illustre. Vous pourrez toujours glisser votre présentation dans un second temps une fois que vous aurez capté l’attention.
Parlez simplement, même de technologies complexes
Même face à un journaliste spécialisé, le jargon technique est contre-productif. Il alourdit le message, ralentit la lecture et crée une barrière inutile.
Règle d’or : si votre pitch ne peut pas être compris par un lecteur de bon niveau mais non expert, il est trop compliqué.
Optez pour des phrases courtes, un vocabulaire clair, et des analogies si besoin. Une techno pointue n’a pas besoin d’être obscure : c’est souvent la clarté du message qui fait la différence entre l’intérêt et le désintérêt.


Soyez (vraiment) disponible
Si le pitch fonctionne, la suite peut aller très vite. Un journaliste intéressé cherchera un porte-parole réactif, capable de répondre à ses questions, voire de passer au téléphone ou en visio dans l’heure.
📞 Astuce RP : indiquez clairement dans votre pitch que vous êtes joignable rapidement, ou que le fondateur / expert est disponible dans un créneau court. Cela peut accélérer le passage à l’article, surtout dans les rédactions à flux tendu.
Rien de pire qu’un bon sujet… sans interlocuteur disponible. C’est souvent ce qui fait capoter une retombée potentielle.
Pitcher un journaliste mobilité, c’est avant tout comprendre ses attentes, parler son langage, et lui simplifier la vie. En appliquant ces 4 règles d’or, personnalisation, accroche directe, clarté du message, et réactivité, vous pourrez transformer un simple email en véritable opportunité médiatique.
Et surtout, n’oubliez jamais : un pitch réussi n’est pas un discours, c’est une conversation qui commence bien !